La Mediterranée a son tragique solaire qui n'est pas celui des brumes. Certain soirs, sur la mer, au pied des montagnes, la nuit tombe sur la courbe parfaite d'une petite baie et, des eaux silencieuses, monte alors une plénitude angoissée. On peut compreendre en ces lieux qui si les Grecs ont touché au désespoir, c'est toujours à travers la beauté, et ce qu'elle a d'opressant.
Albert Camus, L'été, Gallimard, 2010
Albert Camus, L'été, Gallimard, 2010
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