chacun était sous le charme
quand nous passsions à pas lents comme si
nous emmenaient à la fête
une barque et des chansons.
Débraillés, le duvet de la couverture
encore dans le cou
nos voix ressemblaient
aux voluptés du rossignol et du chacal
emmêlées dans l'air.
Nous savions les réponses
aux anges gardant les portes
qui sévèrement séparent la tristesse
de la terre et celle du ciel.
( - Oui, nous allons rester...
-Tant que cela dure...
-Nous admirons le renard quand il court...
-Nous écrirons des poèmes jusqu'au but de la
vieillesse
jus'à l'extrême douleur physique...)
Katerina Anghelaki-Rooke in Les Papiers Dispersés de Pénélope. Anthologie de la poèsie grecque contemporaine: 1945:2000, Michel Volkovitch (trad.), Gallimard, 2000.
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